Mercredi des cendres 2020

Chers frères et sœurs,

On pourrait comparer le mercredi des cendres à la liturgie pénitentielle pendant la messe. Vous savez, c’est ce petit moment par lequel on commence après le signe de croix… « Préparons-nous à la célébration de l’Eucharistie en reconnaissant que nous sommes pécheurs. Je confesse à Dieu, etc. »

Ce matin, on aurait donc pu se lever en disant « préparons-nous à la célébration de la Pâque en reconnaissant que nous sommes pécheurs. Et c’est parti pour 40 jours de conversion. »

Le but de cette très courte partie de la messe, c’est de demander pardon à Dieu pour tous les petits péchés, bien sûr. Mais c’est surtout pour se reconnaître petit et aimé. Par quelques paroles et un geste, celui de se frapper la poitrine, on se remet en tête que seul Dieu est parfait, et qu’on n’est pas soi-même tout-puissant. Cette liturgie pénitentielle, on aurait pu l’appeler « liturgie de l’humilité. »

C’est donc tout le sens de ce qu’on célèbre aujourd’hui. Les cendres nous rappellent notre finitude : « Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière. » Elles nous rappellent aussi la limite de notre capacité à aimer. Ce sont les rameaux avec lesquels on a acclamé Jésus comme un roi qui sont maintenant réduits en cendres.

Pour vivre une belle préparation à Pâques, le temps du carême va nécessiter les trois conditions de la liturgie pénitentielle :

  • Un cœur contrit ;
  • Une prière sincère ;
  • Des gestes concrets.

A chacun de trouver quelques points de conversion, mais en restant raisonnable pour durer jusqu’à Pâques.

Amen.

Publicité